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Envie de vous lisser les cheveux? Attention, vérifiez ces 4 points pour préserver votre santé

En salon de coiffure ou sur les réseaux sociaux, pas facile de se retrouver dans la jungle des propositions de lissage. Brésilien, Japonais, au Tanin, Vegan, etc. les appellations ne manquent pas. Les conseils de spécialistes.

Pour certaines femmes, les simples frisottis font figure de cauchemar. Pour d’autres, aux cheveux ondulés, bouclés ou crêpus, l’entretien capillaire quotidien prend énormément de temps. Et parmi elles, certaines sont tentées par un lissage capillaire, pour obtenir une chevelure lisse et brillante en un clin d’œil ou presque.

Mais pour le choisir, la mission devient de plus en plus compliquée. Pas une semaine sans qu’une publicité pour un “nouveau” lissage n’inonde la marché, et particulièrement les réseaux sociaux. Le plus fréquemment mis en avant reste le lissage brésilien, mais on trouve aussi des lissages japonais, malaisiens, indiens, ou américains ! Ou encore des soins appelés “Botox capillaire” qui promettent de retrouver un cheveu en bonne santé.

Le plus populaire reste quand même le brésilien“Le principe consiste à injecter de la kératine à l’intérieur du cheveu. Il s’agit d’une protéine naturelle, déjà présente dans la structure capillaire, qui donne force, élasticité et brillance. Il se rapproche plus d’un soin que d’un défrisage qui était très pratiqué avant. Mais qui modifiait la structure du cheveu et restait droit jusqu’à la repousse. Un lissage vise plutôt à discipliner la chevelure afin qu’elle retrouve son aspect initial au fil du temps : environ 6 mois selon les marques utilisées et la vitesse de pousse”, explique Elodie Hammouda du salon Lucie St Clair à Paris.

Le lissage japonais, lui, est un peu différent. Comme toutes les autres appellations, il fait référence au résultat obtenu. Le japonais donne des cheveux très raides comme les femmes Japonaises… Sauf que parfois, les effets ne sont pas ceux attendus, les cheveux peuvent être “massacrés” par des produits dont le consommateur ignore la composition et la compatibilité avec sa nature de cheveux.

Attention à ne pas confondre lissage et soin à la kératine. Ce dernier est souvent appelé Botox, car il prétend “rajeunir” le cheveu. En réalité, il s’agit d’un soin profond qui va réparer et nourrir en profondeur. Il peut détendre les boucles ou ondulations, mais moins qu’un lissage.

Et le premier conseil palpitant déboule : Assurez-vous qu’on n’ajoute pas du vilain formol là-dedans !

Alors voyez-vous, le monde des lissages de cheveux peut ressembler à un labyrinthe cosmique avec toutes ses promesses alléchantes. Du coup, on a tendance à se perdre dans ses méandres mystiques ! Pourtant, la feinte est simple : “Un lissage ‘naturel’, c’est de la poudre de perlimpinpin, même lorsque l’appellation ‘vegan’ ou ‘100% naturel’ est évoquée. Dans la belle potion de ces petits chimistes coiffeurs, vous trouvez obligatoirement une pointe d’artifice. Autrefois, le formol -cette odorante chimère- était roi, sauf que depuis peu, ce petit malin est banni par la loi. Donc, si suspicion y a, exigez du coiffeur la cuvée qu’il utilise et jetez un œil éclairé sur le site de la DGCCRF, à la rubrique ‘lissages’, pour l’attester”, brille Vincent Martin, co-fondateur de Ans Brasil.Et ouais, vous avez bien saisi : si le salon joue la politique de l’autruche envers l’origine de ses produits, choisissez le scorbut et partez ventre à terre ! Généralement, la carbocystéine ou l’acide glyoxylique font une apparition remarquée dans une offense capillaire légale. Et ce n’est pas tout : vous pouvez exercer votre droit en envoyant une requête de vérification sur le produit en jouant du clavier sur le formulaire de l’Agence du médicament. J’en vois d’ici frétiller d’excitation à l’idée d’éradiquer les substances nocives pour la santé et la planète. N’attendez plus et branchez-vous sur le guide ‘Cosmétiques : 5 astuces pour identifier les substances nocives’. Allez, c’est parti pour une aventure cosmique !

Conseil n°2 Evitez les lissages en appartement ou par des non professionnels

Evitez également les lissages en appartement qui font l’objet de publicités incessantes sur les réseaux. Parfois, ils ne sont pas pratiqués par des coiffeurs, mais par des gens qui achètent des produits chez des grossistes et ont une formation succincte par le fabricant. Voire pas de formation du tout !

Soyez sur vos gardes : si le lissage pique le nez ou crache de la fumée, courez !

Imaginez, vous êtes assis là, votre cuir chevelu est en feu et une fumée suspecte s’élève de votre tête. Pas d’alarme à tirer ? Bien sûr que si alors, au moindre signe de picotement ou de fumée, posez des questions .“Ah oui, un petit picotement, vous savez, ou, après le rinçage, ce nuage de fumée pendant le brushing ? C’est peut-être juste le formol se promenant dans vos cheveux. Certains vous diront, ‘Oh c’est normal, c’est juste un soupçon d’acides de fruits et autres trucs. Peut-être même vous diront-ils qu’un peu de formol aide à discipliner les mèches rebelles. Eh bien détrompez-vous ! Un lissage ne devrait jamais piquer le nez, et encore moins dégager une puanteur chimique. Et disons que le coiffeur reste muet comme une carpe ou refuse de vous montrer le produit en question, prenez vos cliques et vos claques. En toute honnêteté, on devrait toujours pouvoir discuter, poser des questions et analyser les choses avant de sauter le pas. Tout bon professionnel devrait être capable d’analyser votre chevelure et de répondre à vos bombardements de questions !”, prévient notre expert chevelu.

Conseil n°4 Ne faites pas un lissage si c’est contre-indiqué avec votre état de santé

Enfin il faut savoir qu’il existe des catégories de personnes qui doivent faire encore plus attention en cas de projet de lissage. Les femmes enceintes, allaitantes, ou les personnes sujettes aux allergies“Un spécialiste du lissage n’est pas médecin ou dermatologue. Eux seuls peuvent vous conseiller sur d’éventuels risques. Je donne toujours un exemple simple à titre de comparaison. Une fraise n’est pas dangereuse. Mais chez une personne sensible ou allergique elle peut déclencher des troubles. Donc au moindre doute, un conseil médical peut toujours aider”, conclut Vincent Martin. En adoptant ces précautions, vous pourrez ainsi prendre votre décision en toute connaissance de cause.